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Après l’article Les commandes réseau utiles de Windows, autour de GNU/Linux. On retrouve d’ailleurs des commandes réseaux similaires aux deux systèmes d’exploitation.
Les principales commandes réseau de Linux pour configurer le réseau, faire des scans de ports, traceroute, vérifier les connexions établies.
Ifconfig (Interface Configuration) est un utilitaire en ligne de commandes Linux pour configurer, gérer et interroger des paramètres d’une interface réseau via une interface de ligne de commande ou dans des scripts de configuration système.
La commande ifconfig est utilisée pour afficher les informations de configuration de réseau actuelles, configurer une adresse IP, Netmask ou une adresse de diffusion à une interface réseau, créer un alias pour l’interface réseau, configurer d’une adresse MAC et activer ou désactiver les interfaces réseau.
Sur Linux, la commande IP est une commande avec plus de fonctionnalités que ifconfig. La commande aide à faire diverses tâches liées à l’administration du réseau. Par exemple, attribuer une adresse IP sur une interface réseau, changer le masque de sous-réseau, changer les routes IP. Elle aide donc à configurer vos interfaces réseaux (NICs).
Le fonctionnement est assez similaire à Windows. La différence est que la commande ping se lance en continue, vous devez appuyer sur CTRL+C pour l’arrêter. Les paramètres de la commande diffère. L’option -c permet de limiter le nombre de ping effectué, par exemple :
ping -c 10 www.google.fr
Traceroute
De même traceroute permet d’obtenir le chemin vers une destination avec tous les routeurs et noeuds intermédiaires. La commande est assez similaire à celle de Windows.
host www.google.fr
www.google.fr has address 216.58.213.131
www.google.fr has IPv6 address 2a00:1450:4007:80f::2003
Celle-ci est assez utile pour tester une résolution DNS rapide.
Commandes avancées
Il s’agit de commandes qui ne sont, en général, pas natif et qu’il faut installer. Certaines commandes se lancent “en continue” en se mettant à jour pour suivre les connexions établies (mtr, iftop etc). Il est bien entendu possible des lancer en batch, dans le cadre d’un script par exemple. Rendez-vous dans le man pour trouver l’option.
Dig
Dig est un couteau suisse complet des résolutions DNS. L’outil interroge le serveur DNS présent dans /etc/resolv.conf mais il est tout à fait possible d’interroger un autre serveur, avec l’option @ipduserveur.
Ainsi dig affiche aussi le temps de la résolution DNS. On remarquera que la résolution avec Google est plus longue.
l’option -t permet de choisir le type, par exemple pour obtenir les MX d’un domaine :
mtr est un outil qui permet de lancer un traceroute en continue et ainsi de visualiser sur quel noeud, les pertes se font. C’est un très bon outil de diagnostique.
iftop
iftop fait partie des commandes “top” mais pour le réseau qui permet de visualiser en temps réel le débit par adresses contactées. Vous pouvez visualiser le débit en octet mais aussi par nombre de paquets envoyés/reçus, trier par débit, host etc. C’est un outil idéal si vous souhaitez surveiller le débit par application.
Programme similaire : pkstat, darkstat ou dstat Enfin se reporter à la page suivante :
La commande netstat est une commande Linux de base pour analyser et vérifier les connexions réseaux. Elle affiche diverses informations relatives au réseau, telles que les connexions réseau, les ports ouverts et en écoute, les tables de routage, les statistiques d’interface, les connexions masquerade, etc.
netcat est un outil complet d’utilitaire réseau qui permet d’effectuer pas mal d’opération. Vous pouvez créer un socket ou vous pouvez y envoyer ce que vous voulez… des fichiers, du son n’importe quoi… il est ensuite possible de rediriger ce dernier sur des périphériques /dev/ Si c’est du son et que vous envoyez sur le périphérique de son, les données seront lues et jouées… Si vous rediriger vers /bin/bash, on obtient un remote shell …
Laisser tourner quelques secondes et couper avec CTRL+C
On obtient sur la machine B, on obtient le temps
real 0m15.616s
user 0m1.044s
sys 0m0.164s
et sur la machine A, la connexion avec la quantité de données en octet :
connect to [192.168.1.4] from (UNKNOWN) [192.168.1.10] 54948
sent 0, rcvd 185842872
On divise la quantité en octet par le nombre de second real : 185842872 /15.616 / 1024 / 1024 => 11,3 Mo/s
Pour mesurer le débit entre deux machines, voir aussi du côté de netperf.
Nmap et Scan de ports
Pour vérifier si un port est ouvert :
[email protected]:/tmp# nc -vvv -w 10 -z www.malekal.com 80
DNS fwd/rev mismatch: ns206195.ovh.net != telecharger.malekal.com
ns206195.ovh.net [94.23.44.69] 80 (http) open
sent 0, rcvd 0
On peut alors donner plusieurs ports ou une plage de ports, par exemple : 1024-5000
Nmap est un port scan qui permet d’obtenir des informations sur la version de Windows et des applications serveurs qui peuvent tourner. En autre les versions. Nmap bien entendu d’autres options
tcpdump permet d’effectuer des captures d’interface. Avec tout le contenu ou simplement la liste des paquets et appliquer divers filtres, comme par exemple n’avoir que les paquets TCP avec certains flag (SYN, ACK etc).
Pour une utilisation basique et écouter par exemple l’interface eth0 :
tcpdump -i eth0
tcpdump est très complet et propose beaucoup de filtres. Plus de détails :
ngrep fonctionne comme tcpdump à la seul différence qu’il ne va afficher que les strings des paquets. Cette commande est très intéressante pour récupérer le contenu non chiffré.
Commande IP pour configurer l’interface réseau
Que vous soyez sur Ubuntu, Mint, Debian, Fedora ou CentOS, il peut arriver que vous deviez modifier la configuration réseau. Pour cela, il existe des commandes comme ifconfig, route ou ip link, ip route, etc.