Voici un tutoriel pour les utilisateurs avancés pour mon son serveur d’anonymat.
Le but est d’avoir un serveur relais avec un VPN et Proxy afin de se cacher derrière.
Enfin ce tutoriel vous explique aussi comment passer votre trafic par Tor.
L’installation n’est pas très complexe, si vous êtes à l’aise avec Linux.

Table des matières
Introduction
Pourquoi monter son serveur ?
Il existe des solutions VPN payantes faciles à mettre an place.
D’ailleurs l’article suivant en donne un comparatif.
Le problème est qu’il faut avoir confiance dans les sociétés VPN.
En effet, votre trafic WEB et autres passent par leurs serveurs.
Ainsi ils peuvent savoir ce que vous faites et vous pister.
De plus, ces sociétés ont souvent des montages obscures.
Certaines sont liés à d’autres sociétés de big Data.
Bien entendu, les utilisateurs néophytes peuvent surfer avec Tor.
Elle est beaucoup plus simple à mettre en place.
Suivre ce tutoriel : pi-hole : bloquer la publicité et trackers.
Enfin vous pouvez prendre un VPS, il n’y a pas besoin d’un serveur très puissant.
A lire :
Quelques mots
En clair donc, si vous voulez vraiment jouer sur l’anonymat, le plus simple est de monter son propre serveur.
Dans ce tuto, le serveur utilisé est un serveur OVH sur Debian.
Enfin le mode d’installation aussi, selon le gestionnaire de packages qui correspond à votre distribution Linux.
Chez OVH, vous pouvez faire l’acquisition d’un VPS pour environ 2 euros par mois.
Cela permet de mettre en place un serveur VPN + Proxy pour votre trafic WEB pour pas très cher.
Cela ne vous permet pas de vous cacher, dans le sens passer inaperçu, puisque vous aurez une IP fixe.
Il est donc tout à fait possible de vous reconnaître, voire éventuellement de vous pister.
A ce propos il existe d’ailleurs d’autres contres mesures évoquées dans cet article :
On peut alors adjoindre TOR afin d’avoir une IP aléatoire.
Toutefois la CPU d’un VPN est assez limité, le serveur risque d’être un peu lent.
Dans tous les cas cela apporte une sécurité lorsque vous vous connectez depuis des connexions publiques (hôtel, école, etc).
En effet, le VPN apporte un un tunnel sécurisé.
Présentation du serveur d’anonymat
Voici le schéma final.
Le serveur OVH dispatche via un Squid ou Privoxy la connexion vers le serveur final.
Ainsi on peut passer par le réseau Tor ou sortir par le serveur.
En effet, beaucoup de sites internet bloque Tor.
La vidéo suivante montre le surf avec cette solution d’anonymat.
Ainsi, nous utiliserons :
- OpenVPN pour effectuer la connexion VPN. Ce dernier est aussi disponible pour les smartphone Android
- SquidProxy pour sortir depuis le serveur OVH. Le porte est 6666.
- Privoxy pour sortir via Tor avec un port en 8118.
Il existe d’ailleurs des centaines et des centaines de tutos sur le net pour ces programmes très courants.Enfin côté client, je vous donnerai des exemples de conf pour un client en Windows et Linux.
Dans ce cas, suivre ce tutoriel : WireGuard : installer et configurer un serveur VPN Linux et client (Windows, Android, Ubuntu)
Installater OpenVPN
Suivez ce guide complet :
Privoxy
Privoxy sert de proxy afin d’envoyer le trafic via tor.
apt-get install privoxy tor torsocks
Le fichier de configuration de /etc/privoxy/config
user-manual /usr/share/doc/privoxy/user-manual
confdir /etc/privoxy
logdir /var/log/privoxy
actionsfile match-all.action # Actions that are applied to all sites and maybe overruled later on.
actionsfile default.action # Main actions file
actionsfile user.action # User customizations
actionsfile ab2p.action
actionsfile ab2p.system.action
filterfile default.filter
filterfile user.filter # User customizations
filterfile ab2p.filter
filterfile ab2p.system.filter
logfile logfile
listen-address 10.8.0.1:8118
listen-address [::1]:8118
toggle 1
enable-remote-toggle 0
enable-remote-http-toggle 0
enable-edit-actions 0
enforce-blocks 0
buffer-limit 4096
enable-proxy-authentication-forwarding 0
forwarded-connect-retries 0
accept-intercepted-requests 0
allow-cgi-request-crunching 0
split-large-forms 0
keep-alive-timeout 5
tolerate-pipelining 1
socket-timeout 300
forward-socks5 / localhost:9050 .
Privoxy écoute sur le port 8118 sur l’interface du VPN.
listen-address 10.8.0.1:8118
Enfin la dernière ligne forward-sock5 renvoie le trafic vers tor.
Ici il y a des fichiers de filtrage avec adblock (ligne actionsfile et filterfile).
En effet, on peut filtrer les publicités et autres.
pour plus d’informations, voir ce lien : Adblock2Privoxy
Vérifier la configuration du serveur
Enfin on peut vérifier la configuration générale avec la commande netstat.
netstat -lpn
Squid, Privoxy doivent écouter sur l’interface du VPN.
Enfin Tor ouvre un port 9050 en écoute sur l’interface localhost.
Iptables
On peut aller plus loins dans la sécurité en ajoutant un filtre Netfilter via iptables.
Rappelons qu’il existe sur le site un article sur ce dernier : Tutoriel iptables
Exemple de script iptables plus complet pour les serveurs OVH en 91.121 (partie spécial OVH).
Pour les ouvertures de pare-feu chez OVH, quels serveurs vous devez laisser passer, se reporter au guide : http://guide.ovh.com/firewall
Attention le script est très restrictif, il bloque tout et ouvre vraiment ce qui est nécessaire.
Si vous ne savez pas maîtriser iptables, vous pouvez bloquer entièrement l’accès à votre serveur.
Donc faites bien attention et lisez bien le contenu.
En outre, corrigez bien les variables des interfaces.
Vous pouvez tester votre règles iptables pendant 120s en passant la commande suivante :
/etc/init.d/firewall.sh ; sleep 120 ; iptables -P INPUT ACCEPT ; iptables -P OUTPUT ACCEPT ; iptables -P FORWARD ACCEPT ; iptables -F
#!/bin/bash # Definition des interfaces local=eth0 # cote local localip=91.121.xxxx vpn=tap0 vpnip=10.8.0.1 # on remet la police par debut A ACCEPT iptables -P INPUT ACCEPT iptables -P FORWARD ACCEPT iptables -P OUTPUT ACCEPT # On remet les polices par debut pour la table NAT iptables -t nat -P PREROUTING ACCEPT iptables -t nat -P POSTROUTING ACCEPT iptables -t nat -P OUTPUT ACCEPT # On vide (flush) toutes les regles existantes iptables -F iptables -t nat -F iptables -X iptables -t nat -X # initialisation log iptables -N LOG_DROP iptables -A LOG_DROP -j LOG --log-level info --log-prefix '[IPTABLES DROP] : ' iptables -A LOG_DROP -j DROP #iptables -N LOG_ACCEPT #iptables -A LOG_ACCEPT -j LOG --log-level info --log-prefix '[IPTABLES ACCEPT] : ' #iptables -A LOG_ACCEPT -j ACCEPT iptables -N LOG_FORWARD iptables -A LOG_FORWARD -j LOG --log-level info --log-prefix '[IPTABLES FORWARD] : ' iptables -A LOG_FORWARD -j DROP # Politique de refus iptables -P INPUT DROP iptables -P OUTPUT DROP iptables -P FORWARD DROP # Je veux pas de spoofing if [ -e /proc/sys/net/ipv4/conf/all/rp_filter ] then for filtre in /proc/sys/net/ipv4/conf/*/rp_filter do echo 1 > $filtre done fi # Enable broadcast echo Protection echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/icmp_echo_ignore_broadcasts # Disable Source Routed Packets for f in /proc/sys/net/ipv4/conf/*/accept_source_route; do echo 0 > $f done # Enable TCP SYN Cookie Protection echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/tcp_syncookies # Disable ICMP Redirect Acceptance for f in /proc/sys/net/ipv4/conf/*/accept_redirects; do echo 0 > $f done # Don't send Redirect Messages for f in /proc/sys/net/ipv4/conf/*/send_redirects; do echo 0 > $f done # Drop Spoofed Packets coming in on an interface, which if replied to, # would result in the reply going out a different interface. for f in /proc/sys/net/ipv4/conf/*/rp_filter; do echo 1 > $f done # Log packets with impossible addresses. for f in /proc/sys/net/ipv4/conf/*/log_martians; do echo 1 > $f done # pas de icmp #echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/icmp_echo_ignore_all #echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/icmp_echo_ignore_broadcasts # On accepte tout en local iptables -A INPUT -i lo -j ACCEPT iptables -A OUTPUT -o lo -j ACCEPT # ------- Stealth Scans and TCP State Flags ------------ # All of the bits are cleared iptables -A INPUT -p tcp --tcp-flags ALL NONE -j DROP iptables -A FORWARD -p tcp --tcp-flags ALL NONE -j DROP # SYN and FIN are both set iptables -A INPUT -p tcp --tcp-flags SYN,FIN SYN,FIN -j DROP iptables -A FORWARD -p tcp --tcp-flags SYN,FIN SYN,FIN -j DROP # SYN and RST are both set iptables -A INPUT -p tcp --tcp-flags SYN,RST SYN,RST -j DROP iptables -A FORWARD -p tcp --tcp-flags SYN,RST SYN,RST -j DROP # FIN and RST are both set iptables -A INPUT -p tcp --tcp-flags FIN,RST FIN,RST -j DROP iptables -A FORWARD -p tcp --tcp-flags FIN,RST FIN,RST -j DROP # FIN is the only bit set, without the expected accompanying ACK iptables -A INPUT -p tcp --tcp-flags ACK,FIN FIN -j DROP iptables -A FORWARD -p tcp --tcp-flags ACK,FIN FIN -j DROP # PSH is the only bit set, without the expected accompanying ACK iptables -A INPUT -p tcp --tcp-flags ACK,PSH PSH -j DROP iptables -A FORWARD -p tcp --tcp-flags ACK,PSH PSH -j DROP # URG is the only bit set, without the expected accompanying ACK iptables -A INPUT -p tcp --tcp-flags ACK,URG URG -j DROP iptables -A FORWARD -p tcp --tcp-flags ACK,URG URG -j DROP #=== ouvertures ==== # SSH en serveur... /sbin/iptables -A INPUT -i $local -d $localip -m state --state NEW,ESTABLISHED,RELATED -p tcp --dport 22 -j ACCEPT /sbin/iptables -A OUTPUT -o $local -s $localip -m state --state ESTABLISHED,RELATED -p tcp --sport 22 -j ACCEPT # DNS /sbin/iptables -A INPUT -i $local -d $localip -m state --state ESTABLISHED,RELATED -p tcp --sport 53 -j ACCEPT /sbin/iptables -A OUTPUT -o $local -s $localip -m state --state NEW,ESTABLISHED,RELATED -p tcp --dport 53 -j ACCEPT /sbin/iptables -A INPUT -i $local -d $localip -m state --state ESTABLISHED,RELATED -p udp --sport 53 -j ACCEPT /sbin/iptables -A OUTPUT -o $local -s $localip -m state --state NEW,ESTABLISHED,RELATED -p udp --dport 53 -j ACCEPT # ntp /sbin/iptables -A INPUT -i $local -d $localip -m state --state ESTABLISHED,RELATED -p tcp --sport 123 -j ACCEPT /sbin/iptables -A OUTPUT -o $local -s $localip -m state --state NEW,ESTABLISHED,RELATED -p tcp --dport 123 -j ACCEPT /sbin/iptables -A INPUT -i $local -d $localip -m state --state ESTABLISHED,RELATED -p udp --sport 123 -j ACCEPT /sbin/iptables -A OUTPUT -o $local -s $localip -m state --state NEW,ESTABLISHED,RELATED -p udp --dport 123 -j ACCEPT #VPN /sbin/iptables -A INPUT -i $local -d $localip -m state --state NEW,ESTABLISHED,RELATED -p tcp --dport 1194 -j ACCEPT /sbin/iptables -A OUTPUT -o $local -s $localip -m state --state ESTABLISHED,RELATED -p tcp --sport 1194 -j ACCEPT # Squid pour le VPN /sbin/iptables -A INPUT -i $vpn -d $vpnip -m state --state NEW,ESTABLISHED,RELATED -p tcp --dport 6666 -j ACCEPT /sbin/iptables -A OUTPUT -o $vpn -s $vpnip -m state --state ESTABLISHED,RELATED -p tcp --sport 6666 -j ACCEPT # Privoxy pour le VPN /sbin/iptables -A INPUT -i $vpn -d $vpnip -m state --state NEW,ESTABLISHED,RELATED -p tcp --dport 8118 -j ACCEPT /sbin/iptables -A OUTPUT -o $vpn -s $vpnip -m state --state ESTABLISHED,RELATED -p tcp --sport 8118 -j ACCEPT # Squid pour le surf /sbin/iptables -A FORWARD -o $vpn -i $local -m multiport -p tcp --dport 80,443 -j ACCEPT /sbin/iptables -A FORWARD -i $vpn -o $local -m multiport -p tcp --sport 80,443 -j ACCEPT /sbin/iptables -A INPUT -i $local -d $localip -m state --state ESTABLISHED,RELATED -m multiport -p tcp --sport 80,443 -j ACCEPT /sbin/iptables -A OUTPUT -o $local -s $localip -m state --state NEW,ESTABLISHED,RELATED -m multiport -p tcp --dport 80,443 -j ACCEPT # filtrage limit ICMP iptables -A INPUT -i eth0 -p icmp --icmp-type 0 -m limit --limit 1/second -j ACCEPT iptables -A OUTPUT -o eth0 -p icmp --icmp-type 0 -m limit --limit 1/second -j ACCEPT iptables -A INPUT -i eth0 -p icmp --icmp-type 8 -m limit --limit 1/second -j ACCEPT iptables -A OUTPUT -o eth0 -p icmp --icmp-type 8 -m limit --limit 1/second -j ACCEPT iptables -A INPUT -i eth0 -p icmp --icmp-type 3 -m limit --limit 1/second -j ACCEPT iptables -A OUTPUT -o eth0 -p icmp --icmp-type 3 -m limit --limit 1/second -j ACCEPT # special OVH /sbin/iptables -A INPUT -i eth0 -p icmp --source proxy.ovh.net -j ACCEPT /sbin/iptables -A INPUT -i eth0 -p icmp --source proxy.p19.ovh.net -j ACCEPT /sbin/iptables -A INPUT -i eth0 -p icmp --source proxy.rbx.ovh.net -j ACCEPT /sbin/iptables -A INPUT -i eth0 -p icmp --source ping.ovh.net -j ACCEPT /sbin/iptables -A INPUT -i eth0 -p tcp --dport 22 --source cache.ovh.net -j ACCEPT /sbin/iptables -A INPUT -i eth0 -p tcp --source 91.121.191.16 -j ACCEPT /sbin/iptables -A INPUT -i eth0 -p icmp --source sla-rbx-26.ovh.net -j ACCEPT # Logs des paquets refuses echo "4 4 1 7"> /proc/sys/kernel/printk # Pour ne pas que les logs arrivent sur la console iptables -A INPUT -j LOG_DROP iptables -A OUTPUT -j LOG_DROP iptables -A INPUT -p udp -j LOG_DROP iptables -A OUTPUT -p udp -j LOG_DROP iptables -A FORWARD -j LOG_FORWARD
La partie intéressante étant :
# Squid pour le surf /sbin/iptables -A FORWARD -o $vpn -i $local -m multiport -p tcp --dport 80,443 -j ACCEPT /sbin/iptables -A FORWARD -i $vpn -o $local -m multiport -p tcp --sport 80,443 -j ACCEPT /sbin/iptables -A INPUT -i $local -d $localip -m state --state ESTABLISHED,RELATED -m multiport -p tcp --sport 80,443 -j ACCEPT /sbin/iptables -A OUTPUT -o $local -s $localip -m state --state NEW,ESTABLISHED,RELATED -m multiport -p tcp --dport 80,443 -j ACCEPT
où autorise donc le forward entre l’interface VPN et eth0 ainsi que les connexions sortantes vers les ports 80,443 pour Squid.
Installer le client
Tout est prêt côté serveur.
On peut donc maintenant configurer les clients.
Le but est d’installer OpenVPN puis une extension FoxyProxy pour gérer les connexions au proxy.
OpenVpn
Voici comment installer OpenVPN et utiliser le Proxy côté client.
Avec un exemple pour Windows et Linux.
Il faut ensuite installer OpenVPN sur le client.
Sur Debian ou Ubuntu, le paquet openvpn-client est disponible.
Pour Windows, il faut se rendre sur ce lien : Télécharger OpenVPN
Vous devez ensuite transférer de manière sécurisé sur les lients les fichiers suivants :
- ca.crt : le certificat publique du serveur
- la clé privée du client (xxx.key)
- le certificat client
- ta.key
Voila ce que l’on obtient :
Le fichier de configuration avec l’ip du serveur à configurer.
remote ip_serveur 1194
client
proto udp
dev tap
resolv-retry infinite # this is necessary for DynDNS
nobind
persist-key
persist-tun
ca ca.crt
cert portable.crt
key portable.key
tls-auth ta.key 1
#verb 4
#mute 20
#route-method exe
#route-delay 2
route-noexec
cipher AES-256-CBC
comp-lzo
verb 3
Ici j’ai ajouté route-noexec car je ne souhaite pas que le client route tout internet via le VPN.
Cela est expliqué dans la vidéo en introduction.
Pensez à vérifier les logs en cas de problèmes de connexion.
Cela donne beaucoup d’infos pour résoudre les problèmes de connexion VPN.
Maintenant que le VPN est prêt, on peut configurer les proxys.
Windows
Vous devez ensuite récupérer les fichiers suivants, de manière confidentiel, du serveur vers le poste client.
Par exemple avec WinScp, ou à travers un fichier zip avec un mot de passe :
/etc/openvpn/easy-rsa/keys/ca.crt /etc/openvpn/easy-rsa/keys/client.crt /etc/openvpn/easy-rsa/keys/client.key où client est le nom utilisé pour identifier votre client.
Ensuite, installez OpenVPN à partir de ce lien : https://openvpn.net/index.php/open-source/downloads.html
Le programme se présente avec une icône dans le systray et une icône OpenVPN GUI.
Placez les fichiers du client dans C:\Program Files\OpenVPN\config
Créez un fichier client.opvn où pseudo est le nom du client que vous utilisez pour identifier votre client.
Corrigez la ligne remote en mettant l’adresse de votre serveur OpenVPN.
Corrigez aussi les cert et key avec les noms du client utilisé.
Fermez et relancez OpenVPN GUI.
En effectuant un clic droit sur l’icône du systray, un bouton Connecter et maintenant présent.
Lancez la connexion en cliquant sur Connecter.
Le logs de la connexion apparaît (sinon via le bouton Afficher Statut).
Un coup d’ipconfig /all à partir d’une invite de commandes montre l’interface TAP avec les paramètres de notre VPN.
Si tout va bien, L’icône OpenVPN GUI apparaît alors en vert.
A partir de là, la connexion VPN est établie avec le serveur OpenVPN.
Jaune indique que vous êtes déconnectés et que le client OpenVPN tente de se reconnecter au serveur.
Linux
L’installation est assez similaire à celle du serveur.
Le fichier de configuration est différent.
Vous devez ensuite récupérer les fichiers suivants, de manière confidentiel, du serveur vers le poste client.
Par exemple avec scp, ou à travers un fichier zip avec un mot de passe :
/etc/openvpn/easy-rsa/keys/ca.crt /etc/openvpn/easy-rsa/keys/client.crt /etc/openvpn/easy-rsa/keys/client.key où client est le nom utilisé pour identifier votre client.
Vous pouvez placer les fichiers dans /etc/openvpn/
Reprenez la configuration donnée dans le paragraphe précédent.
Corrigez la ligne remote en mettant l’adresse de votre serveur OpenVPN.
Corrigez aussi les cert et key avec les noms du client utilisé.
Pour démarrer le client openvpn en root :
/etc/init.d/openvpn restart
Pour que le client s’établisse au démarrage de Linux, sur une Debian.
Modifiez le /etc/default/openvpn
AUTOSTART="all"
Une interface tap0 avec l’adresse IP du client VPN apparaît.
Il suffit ensuite de configurer les navigateurs WEB pour utiliser le Proxy Squid qui se trouve sur notre serveur VPN.
Ceci à travers le tunnel VPN, il faut donc indiquer l’adresse 10.8.0.1:3128
Comme vous risquez de devoir jongler entre cette connexion et une connexion direct.
Je vous propose d’utiliser des extensions proxy qui permettent de passer d’une configuration proxy à une autre.
Il existe beaucoup d’extensions différentes pour cela, les extensions données sont donc à titre exemple.
FoxyProxy sur Firefox
Dans le cas de Firefox, vous pouvez utiliser Foxy Proxy.
Dans les options, on configure les accès au proxy, avec l’adresse IP et Port.
Si vous avez activé l’authentification alors configurez le nom d’utilisateur / mot de passe.
On donne un joli nom à notre proxy avec une couleur distinctif.
Répetez ensuite l’opération pour configurer les divers proxys.
On peut ensuite passer de l’un à l’autre.
Enfin l’adresse IP retournée est celle du proxy.
Configuration avancée
Ici il s’agit d’une configuration simple puisque l’on choisit avec quel proxy sortir.
Mais on peut créer des règles pour dire quel proxy utiliser selon le site isité.
Le but étant par défaut d’utiliser Tor et de passer sur squid lorsque Tor est bloqué par le site.
Il faut déjà bien régler l’ordre des proxys dans la liste.
Ainsi mettre Tor en premier puis Squid et enfin sans proxy.
Ensuite on configure des règles avec le bouton partern pour chaque proxy.
Ces derniers se divent en deux parties :
- White Patterns : vous configurez les règles qui forcent l’utilisation le proxy. Ici on indique tout avec ALL et *.
- Black Patterns : les règles qui bypassent cette règle. ici donc tous les sites qui ne passeront pas par tor. De ce fait, ils utilisent le poxy suivant (dans mon cas Taf).
Ensuite on configure ces mêmes règles pour le proxy suivant.
Ainsi le site qui se trouve dans Black Patterns pour Tor et Squid prendra alors Sans proxy.
La connexion à ce site se fera avec votre IP réel et contournera le serveur d’anonymat.
Pour que les règles se jouent, il faut choisir Enables Proxies by Patterns.
Google Chrome
Dans notre exemple de configuration de proxy avec Google Chrome, on utilise : Proxy SwitchySharp
Bien entendu surfer avec Chrome est ici contre productif puisque l’on cherche l’anonymat.
En effet, Chrome effectue beaucoup de remontés d’informations à Google afin de vous pister.
En sélectionnant ce dernier, on passe par le proxy à travers le tunnel VPN.
Liens
- Installer et configurer un serveur VPN WireGuard sur Linux et client (Windows, Android, Ubuntu)
- Comment utiliser les commandes wg et wg-quick (Wireguard)
- Comment activer et voir les logs WireGuard
- Résoudre les erreurs dans les logs WireGuard
- Comment installer OpenVPN sur Ubuntu, Debian
- Installer un raspberry en routeur VPN + pi-hole (NordVPN ou ProtonVPN)
- Serveur d’anonymat : OpenVPN + Proxy et TOR
- pi-hole : bloquer la publicité et trackers
- Configurer pihole avec DNSCrypt ou DNS over HTTPS (DoH)